Le Blog de nos élèves
L‘INDispensable
Les premières idées ont germé par un sombre et froid Blue Monday, tandis que l’actualité du monde venait ajouter encore au gris du ciel… Les élèves d’Activités Français 5e ont alors pris la plume, habités par une furieuse envie d’optimisme, bien décidés à traquer les initiatives positives dans l’école et dans la ville, à partager avec vous des idées vitaminées, à vous souffler des lectures, des séries ou des hobbies feel good.
Bonne lecture et heureux printemps !
En difficulté mais pas oubliés
À l’école, un parcours serein pour les élèves neuroatypiques
Un élève dyslexique présente des troubles qui vont affecter son mode d’apprentissage. Et cela n’a rien à voir avec l’intelligence.
En effet, il existe plusieurs types neuroatypiques comme les TSAp lecture (dyslexie), les TSAp orthographe (dysorthographie), les TSA (autisme), les TDL (dysphasie), les TDA/H, les TSAp mathématiques (dyscalculie), les daltoniens, les dyspraxies et les HP.
Quels dispositifs pour soutenir les élèves atypiques ?
L’école met en place plusieurs moyens pour aider les élèves, comme le prévoit le décret du 07 décembre 2017 concernant l’accompagnement des élèves présentant des besoins spécifiques.
Premièrement, l’école cherche à identifier la personne qui souhaite une amélioration pour l’élève présentant un/des trouble(s) et exige une attestation reconnaissant l’étudiant affecté par un/des trouble(s). De plus, l’école demande aux parents les aménagements recommandés par les médecins ou le logopède. Lorsque les décisions sont prises, un contrat sera établi entre l’école et les parents ou le demandeur afin de respecter les aménagements.
Deuxièmement, dès la 1e année, les parents, l’élève, son/sa logopède et/ou neuropsychologue et/ou ergothérapeute et le référent AR vont se rassembler afin d’adopter les adaptations les plus efficaces possibles pour l’élève. Au fil des années, les parents, l’étudiant et les professeurs peuvent revenir à nouveau sur les nécessités de l’enfant en se basant sur l’avis du spécialiste qui organise les dispositions adéquates de l’élève. Néanmoins, l’élève, les parents et les professeurs peuvent partager sans aucun doute des aménagements qu’ils supposent convenables.
De nombreux aménagements ont ainsi déjà été mis en place dans l’école. Les TDA ont un objet qui les aide durant les heures de cours et ils reçoivent des feuilles de cours recto. Les élèves avec un TSAp lecture ont une latte de lecture qui leur facilite la lecture et certains TSAp lecture travaillent sur un ordinateur. Les élèves avec un TSAp mathématique ont le droit d’utiliser une calculatrice ou des abaques durant leurs interrogations. Pour les élèves HP, on leur fournit plus d’exercices. Un local adapté est aussi prévu pour les élèves neuroatypiques durant les examens afin de leur accorder un environnement calme, un tiers-temps supplémentaire….
Les élèves neuroatypiques peuvent être rassurés : chaque année, les professeurs sont formés afin d’améliorer leur vie en classe.
Qu’en pensent les élèves concernés ?
Les élèves neuroatypiques partagent des avis différents sur les mesures mises en place par l’école. Certains étudiants souhaitent enlever les aménagements car ils ont peur du regard des autres ou parce qu’ils reçoivent beaucoup de feuilles. Plusieurs élèves sont énormément reconnaissants du temps supplémentaire que l’école leur octroie.
Ce qui est sûr, c’est que l’école met en place toutes les mesures indispensables pour permettre à l’élève de s’épanouir et répondre à ses besoins.


Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie
Comment affronter le départ de l’amour de votre vie lorsque celui-ci vous quitte parce que malgré lui, peu à peu, sa flamme s’est éteinte ? Comment avancer alors qu’il habitait chacun de vos projets ?
« Je ne t’aime plus …», lui dit son mari Ben.
Pauline, au fond du gouffre, échoue chez ses parents avec son fils. Elle se souvient alors d’une promesse qu’ils s’étaient faite avec Ben : «Si je te quitte, c’est que je me trompe ! Essaie par tous les moyens que notre destinée tragique change ! »
Pauline décide alors d’écrire tous les jours une lettre rappelant à son amour leur ancienne vie commune, dans l’espoir de tenir leur promesse. Elle lui rappelle leur première rencontre, la présentation aux parents, leur emménagement, la naissance de leur fils…
Ce livre personnel et intime m’a beaucoup plu. Très bien écrit et très touchant, il m’a fait passer du rire aux larmes. J’ai adoré et je vous encourage à entamer cette magnifique lecture !
Rania A.

Dans la tête d’un “Carolo curieux” :
rencontre avec Thomas Dermine
Après 12 ans de loyaux services, Paul Magnette a quitté sa fonction de bourgmestre de Charleroi à l’issue des élections du 13 octobre. Mais qui a repris le flambeau ? Et que compte-t-il faire de notre ville ? Thomas Dermine a accepté de répondre à nos questions.
Cela fait des années que Charleroi est en travaux, à tel point qu’on se demande tous quand cela finira. Rassurez-vous, les chantiers ne sont plus au programme pour le mandat de notre nouveau bourgmestre, Thomas Dermine. Ce dernier, ayant commencé son mandat à l’issue des élections du 13 octobre, nous a livré un aperçu optimiste du futur de Charleroi ainsi que ses opinions sur des sujets actuels. Au programme : meilleure attractivité, renforcement de la sécurité, et bien d’autres choses. Alors, si vous voulez sortir de l’optique qu’il n’y a rien qui bouge dans “la ville la plus moche du monde”, vous êtes au bon endroit !
Un Carolo curieux
Né au cœur de Charleroi et scolarisé au Collège du Sacré-Cœur, Thomas Dermine a toujours été passionné par la ville, ce qui l’a amené à se qualifier lui-même de “Carolo curieux”. Après des études à Bruxelles et à Harvard en gestion publique et sciences politiques et des emplois dans les pays anglophones, il est revenu chez lui, la tête pleine de projets de développement. “J’ai toujours su que je voulais faire quelque chose pour ma région. […] Après, est-ce que j’allais le faire en politique, à travers l’associatif ? Je pense qu’il y a beaucoup de moyens de contribuer à une société plus juste.” C’est Paul Magnette qui lui a proposé de travailler à Charleroi, et notre nouveau bourgmestre affirme ne pas le regretter !
La fin de l’ère des travaux, le début de celle de l’attractivité
Depuis bien longtemps, les habitants râlent à cause des travaux qui fleurissent dans leur ville et qui semblent ne jamais se finir. Si vous faites partie de ceux-ci, vous devriez vous réjouir parce que les chantiers ne seront plus l’enjeu principal du Pays Noir. En effet, maintenant que les rénovations touchent à leur fin, le but est d’améliorer l’attractivité de Charleroi, de faire en sorte que les travailleurs habitent à Charleroi pour redynamiser les commerces, les rues, l’HoReCa… L’un des vecteurs de cette réhabilitation est, bien sûr, la sécurité.
Ce dernier point touche les étudiant.e.s de plein fouet : qui ne s’est jamais senti.e suivi.e en traversant un “mauvais quartier” ou en rentrant chez soi alors que la nuit était tombée ? Les faits d’agression se multiplient autour de l’Institut Notre-Dame de Charleroi et cela commence à faire parler, comme en témoignent de nombreux articles de journaux (notamment dans SudInfo et la DH). Si Thomas Dermine admet que cette insécurité est présente, il explique qu’il existe plusieurs leviers pour agir : la présence de la police dans les rues (qui, jusqu’à maintenant, était peu présente à cause de tâches administratives), l’installation de 500 nouvelles caméras pouvant détecter les comportements belliqueux et les reporter directement aux autorités (en plus des 350 déjà présentes servant surtout de présence dissuasive) et la lutte contre le trafic de drogues. Même si ces différents moyens auront un coût pour la commune, notamment l’implémentation des dites caméras, Monsieur Dermine se veut rassurant en affirmant que ces investissements sont minimes face aux bénéfices qu’ils apporteront en termes de sécurité et d’optimisation de la police.
Une réforme de l’éducation problématique
Élèves comme professeurs, nous sommes tous touchés par les réformes apportées à l’éducation, qui passent notamment par la mise en place du système d’évaluation continue ou par la fin des nominations. C’est ce dernier point qui fait le plus réagir Monsieur Dermine. Provenant d’une famille d’enseignants, il affirme l’importance de ce métier pour notre société : “Quand tu compares l’évolution du statut sociologique des enseignants, il y a deux générations ; aujourd’hui, on l’a progressivement dévalorisé. Et ça passe par des petites choses, depuis le respect de la figure de l’autorité, jusqu’à, effectivement, le statut auquel on touche, les avantages de la pension auxquels on touche, etc. […] Je pense qu’on doit moderniser l’école, parce que le contexte dans lequel on apprend n’est plus du tout le même que celui d’il y a même ne fût-ce que 10 ans. L’invention des outils de l’intelligence artificielle, etc., c’est l’équivalent de la révolution de Gutenberg au début des Temps modernes ! Et donc, l’enseignement doit évoluer. Quand je regarde les classes, elles ressemblent aux classes qu’on avait il y a 50 ans. […] Il ne faut pas se dire : “On ne peut pas changer. On ne doit pas changer, tout va bien, etc.” Mais est-ce que le changement doit être une forme de normalisation du métier d’enseignant ? Non, parce que, plus que jamais, on va avoir besoin d’enseignants, parce que le métier d’enseignant, c’est un métier qui est lourd. Quand tu fais 20-25 heures devant des ados de 15-16 ans, que tu dois tenir ta classe, ce sont des métiers compliqués. Est-ce que tu peux enseigner jusqu’à 60 ans ? Non. Est-ce que tu dois avoir un contrat qui te protège le plus possible ? Oui. Clairement, pour moi, ce sont des réformes qui vont dans le mauvais sens.”
“La mesure la plus stupide”
Voici ce que Thomas Dermine dit d’emblée quand on l’interroge sur la fin de la quasi-gratuité de la TEC. Après tout, dans un monde en pleine crise climatique, on pourrait penser que le futur sera tourné vers les transports en commun. Cependant, en fin octobre 2024, le ministre wallon de la Mobilité, François Desquesnes, a annoncé la fin de l’abonnement TEC à 12 euros dont bénéficiaient les 18-24 ans jusqu’alors. Même si François Desquesnes, interrogé sur Bel RTL le 29 octobre dernier, affirme que cette quasi-gratuité n’a pas eu d’impact significatif dans l’utilisation du bus et que cet arrêt visera l’égalisation des tarifs, cette mesure fait réagir Thomas Dermine. Celui-ci avance que l’un des principes fondamentaux d’une société est celui de la progressivité et que, en arrêtant cette valorisation des transports en commun auprès d’un public assez sédentaire, on va à l’encontre de cette théorie. “Quand on a lancé la gratuité pour les seniors puis pour les jeunes, pour moi, on allait, pas à pas, vers une forme de gratuité généralisée des transports en commun. Parce que pour moi, l’essence même d’un service public est qu’il soit gratuit, de la même façon qu’on n’imagine pas que l’école soit payante. À un moment, […] je me suis dit : ”C’est bien, on est en train de conquérir des nouveaux droits : pour nos enfants, payer pour un transport public va être bizarre, parce qu’on aura renversé la normalité. Et voilà, aujourd’hui, l’histoire fait sens inverse, mais je pense que ce n’est qu’une pause.”
Devenir acteur de la société
Même en évitant les médias et leurs contenus souvent pessimistes, il n’est pas possible de rater la montée de l’extrême droite un peu partout dans le monde. Cette augmentation se voit notamment en Belgique où, pour la première fois, à l’issue des élections législatives du 13 octobre, le Vlaams Belang, un parti d’extrême droite flamand, est au pouvoir de quatre communes. Cependant, ce sont surtout les États-Unis qui sont mentionnés quand ce problème est mis sur la table, notamment avec le “salut romain” exécuté par Elon Musk lors de la cérémonie d’investiture de Donald Trump à la Maison Blanche. Mais comment réagir alors que les kilotonnes d’informations négatives qui nous sont présentées chaque jour ne font rien d’autre que nous paralyser de peur ?
Selon Thomas Dermine, l’un des moyens de lutte, c’est la politique. Bien-sûr, en tant que bourgmestre, il ne peut qu’encourager à vouloir représenter des gens, à essayer d’être élu. Cela n’est pas à votre goût mais vous voulez quand même vous engager ? Lutter politiquement, c’est aussi aller en manifestation. En tant qu’homme politique, Monsieur Dermine affirme que cela est utile : “Ce qui est certain, c’est que si on ne fait rien, il n’y aura pas d’impact. Mais je pense que les manifestations doivent effectivement être suivies d’un travail législatif. De toute façon, quand un combat est juste, il est beau, il vaut la peine d’être défendu.”
Si ses arguments ne vous convainquent pas, il y a une autre manière de lutter, qui est plus évidente et plus accessible : dénoncer les propos ou les comportements du quotidien dès qu’ils sont problématiques.
Un avenir heureux pour un Carolo optimiste
Ce journal tâchant d’avoir une portée optimiste, il ne serait pas correct de finir cet article sur une mauvaise note. Or, quand on demande à Thomas Dermine comment il résumerait l’avenir en un mot, il répond immédiatement : “optimisme ”. « Il y a une phrase qui dit : “Le pessimisme est de raison, l’optimisme est de volonté”. Je pense que c’est un peu le conseil que j’ai pour tous les jeunes : il faut toujours se forcer à voir le positif, même quand les situations ont l’air mal parties, ou que le contexte géopolitique n’est pas bon comme maintenant, ou qu’il y a des menaces qui planent sur la société, parce que ce n’est jamais en se disant que tout est foutu qu’on fait avancer les choses. C’est cette soif d’aller de l’avant qui nous permet d’avancer, même dans des contextes difficiles. Et donc, c’est vraiment cela que j’ai comme message pour ceux qui lisent. Croyez en vous, croyez dans le futur. Au pire, vous échouez, mais ce n’est pas si grave parce que, si vous n’aviez même pas essayé, c’est sûr que vous auriez échoué.”
Que vous connaissiez déjà Thomas Dermine ou que vous découvriez l’homme avec cet article, on ne peut nier un optimisme et une volonté à toute épreuve. Va-t-il devenir aussi indissociable de Charleroi que l’était Paul Magnette ? Va-t-il pouvoir arriver au bout de ses projets de redynamisation de la ville ? L’avenir nous le dira… ⏹
Aline H.
Source mesure TEC :
« Croyez en vous, croyez dans le futur ! »
Entre rénovations, réformes et départ :
tout savoir sur le futur de l’IND
Interview de M. Kersdag
Quel a été le plus difficile durant votre carrière ?
Si je dois relever quelque chose de plus difficile dans le début de ma fonction, c’était l’introduction du changement dans l’école, surtout avec un monsieur qui, à l’époque, voulait qu’on ne touche à rien pendant un certain temps. Ce fut un des aspects les plus difficiles à ce moment-là.
Cela a dû être un défi. Comment avez-vous géré la situation ?
Il a fallu faire preuve de patience et de diplomatie. C’était un moment où il fallait convaincre et faire accepter des changements, tout en respectant le souhait de certaines personnes. C’est un processus qui a pris du temps, mais finalement, les choses ont évolué positivement.
Quand vous êtes arrivé dans cette école et que vous avez vu l’état du bâtiment, il était clairement assez délabré. Quelle a été votre première réaction ?
À première vue, il était évident que le bâtiment n’était pas dans un état optimal. Mais, en même temps, il y avait une forte volonté de ne pas se laisser abattre. Nous avons fait de notre mieux pour assurer la sécurité des élèves avec les moyens à notre disposition, même si nous savions que ce n’était pas l’idéal. Je pouvais comprendre que certains parents hésitent à inscrire leurs enfants ici, en voyant l’état du bâtiment. Cependant, malgré tout, on nous faisait confiance. Et c’est ce qui a permis à l’école de continuer à fonctionner, même dans ces conditions.
Avec les moyens que nous avions à l’époque, on ne pouvait que faire le minimum pour garantir la sécurité. Mais nous étions conscients qu’il fallait faire quelque chose à long terme pour améliorer la situation. C’est alors que M. Conreur, l’administrateur délégué à l’époque, a lancé les premières démarches pour rénover le bâtiment de l’autre côté, celui de la rue Ferrer. Il a fallu du temps avant que les travaux ne commencent réellement, mais en 2016, nous avons entamé les démarches, et les premiers résultats sont visibles aujourd’hui. Il aura fallu près de 9 ans pour voir ces travaux aboutir, mais enfin, cela devient une réalité !
Cela a pris du temps ! Et quels sont les projets pour l’avenir de l’école, notamment en ce qui concerne les bâtiments ?
Les travaux sont en cours, et selon les prévisions, nous espérons que tout sera terminé pour la rentrée prochaine. Bien sûr, il y a toujours des imprévus, mais nous faisons tout pour que cela soit prêt dans les meilleurs délais. La priorité reste la sécurité et le confort des élèves. Tout cela prend du temps, mais les efforts commencent à porter leurs fruits.
Comment revaloriser l’enseignement ? Pensez-vous que des efforts sont faits en ce sens ?
Revaloriser, cela prend du temps. Je crois que les politiques se rendent compte qu’il faut essayer, mais les choses ne sont pas si simples. On entend parler de nouvelles mesures visant à réduire les coûts. L’idée est de faire des économies pour pouvoir redistribuer ces moyens à d’autres niveaux, notamment l’enseignement fondamental, qui est un métier à part entière.
Vous parlez des défis de l’enseignement fondamental. En quoi sont-ils différents ?
Donner cours en primaire ou en maternelle, c’est un autre métier, très exigeant. Lorsqu’un enseignant est absent, ce n’est pas comme au secondaire, où on peut envoyer les élèves à l’étude. Au fondamental, il faut souvent répartir les élèves dans d’autres classes, ce qui surcharge encore davantage les enseignants. Il faut absolument trouver des solutions pour rendre le métier plus attractif et attirer des talents, car c’est ce dont nous avons le plus besoin.
Avec les réformes en cours, voyez-vous des menaces pour l’attractivité du métier ?
Oui, clairement. Les réformes qui se profilent m’inquiètent. Vous êtes au courant des mesures prises par le gouvernement de l’Arizona concernant le statut des fonctionnaires ?
Ce que l’on retient, c’est qu’il faudra faire des économies pour redresser l’économie du pays…
Oui, d’accord. Mais concernant le statut des fonctionnaires, qu’avez-vous retenu ? On parle beaucoup des pensions.
Nous avons entendu que les fonctionnaires devront travailler plus…
Oui mais surtout, qu’un fonctionnaire n’aura plus une pension différente de celle d’un salarié du privé. (…) Aujourd’hui, il n’y aura plus de différence entre les carrières : fonctionnaires, salariés ou indépendants, tous auront pratiquement la même pension. L’enseignement fait partie de la fonction publique. Ce qui me fait peur, c’est que de nombreux talents vont délaisser la fonction publique pour aller dans le privé, puisque les risques et avantages seront similaires.
Craignez-vous un impact sur le recrutement des enseignants ?
Absolument. Si les conditions ne sont plus attractives, la qualité des ressources humaines dans l’enseignement risque de baisser, ce qui aggravera la pénurie déjà existante.
Vous évoquez des défis dans le recrutement des enseignants…
Oui, et c’est un véritable problème. Nous avons des professeurs talentueux, des jeunes qui viennent d’être engagés et qui apportent une vraie plus-value, comme Mme Wauthy et Mme Mercatoris. Mais le remplacement des enseignants absents devient de plus en plus difficile. Et cela, vous le ressentez aussi : quand un professeur manque, il faut parfois attendre longtemps avant qu’il soit remplacé. C’est une perte de temps pour vous, et c’est inquiétant pour l’avenir.
Avez-vous déjà vu des enseignants quitter l’IND pour le privé ?
Cela arrive, mais c’est encore rare. Cependant, avec les nouvelles mesures, cette tendance risque d’augmenter. Moi, si j’avais 35 ans aujourd’hui et que j’étais partiellement nommé, je partirais.
Vous seriez prêt à quitter l’enseignement ?
Oui, sincèrement. Avec ce qui se profile, je ne resterais pas. Les signaux envoyés par le gouvernement montrent une véritable dévalorisation de la fonction publique. Certes, il faut faire des économies, mais quelles stratégies sont mises en place pour attirer des talents ? On ne peut pas réduire les avantages des fonctionnaires sans offrir, en contrepartie, ce qui se fait dans le privé. Et cela, je doute que le gouvernement en soit capable.
La ministre de l’enseignement remet également en question le tronc commun jusqu’à la troisième année, envisageant de le limiter à la première et la deuxième…
Exactement. Si cela se confirme, on pourrait alors se limiter à ne mettre que le premier degré de l’autre côté, comme on le faisait avant, dans de nouveaux locaux. Mais quoi qu’il arrive, des travaux de rafraîchissement des classes vont suivre, avec un renouvellement du mobilier et l’amélioration des infrastructures numériques. L’objectif est d’équiper toutes les classes d’une connexion Internet efficace, avec des projecteurs et des écrans interactifs.
Vous partez bientôt à la retraite. Savez-vous qui vous remplacera ?
Non, ce n’est pas moi qui décide. C’est le pouvoir organisateur qui en a la charge.
Quel bilan tirez-vous de vos années à l’IND ?
J’aurai accompli 12 ans ici, dont cette dernière année en transition, avec un temps de travail réduit. Avant, je faisais 60 à 70 heures par semaine. Je pars en ayant vu l’école évoluer, avec des bâtiments rénovés et une structure améliorée. Les travaux ont été difficiles, surtout avec la suppression temporaire de certaines cours de récréation, mais une fois les travaux finis, ce sera bénéfique pour tous.
Quels seront les changements concrets pour les élèves ?
La nouvelle structure comprendra une passerelle reliant l’ancien et le nouveau bâtiments, un dôme couvrant la cour de récréation pour permettre des activités sportives, ainsi que des espaces verts et une terrasse. À l’intérieur, on trouvera huit nouvelles classes, une grande salle polyvalente, un centre de documentation et une bibliothèque supplémentaire. Tout cela vise à améliorer le bien-être des élèves et du personnel.
Un autre sujet important : le nouveau système d’évaluation continue avec des sommatifs tout au long de l’année. Qu’en pensez–vous ?
Ce système impose une régularité dans le travail, ce qui est une bonne chose. Idéalement, si les enseignants font tout comme il faut, les élèves ne devraient pas avoir d’efforts supplémentaires à fournir avant un sommatif, puisque les apprentissages auraient été régulièrement consolidés en amont. Mais j’entends que ce n’est pas encore le cas partout.
C’est à vous, élèves, d’exprimer vos retours via les conseils des délégués pour ajuster le dispositif. L’idée, c’est de vous habituer à une rigueur de travail constante, qui vous servira plus tard.
On se demande si ce système ne nous met pas en difficulté pour la suite, notamment à l’université, où on devra se préparer à des examens plus conséquents.
Le monde universitaire évolue aussi. Beaucoup de matières se terminent en décembre, avec des examens partiels en janvier. D’autres cours sont évalués en continu. Ce modèle n’est pas si éloigné de ce que vous connaissez aujourd’hui.
Ils pourraient adapter l’université à notre système…
Il y a déjà des similitudes. À mon époque, dans les années 80, j’ai connu des évaluations partielles. Certains cours, comme le droit romain, par exemple, demandaient une mémorisation énorme.
C’est justement ce qui m’inquiète aujourd’hui : j’ai l’impression que les élèves actuels mémorisent moins. Pourtant, avec l’intelligence artificielle qui se développe, la vraie compétence de demain sera d’être capable d’évaluer et d’exploiter intelligemment les informations. Il ne faudra pas seulement savoir utiliser ces outils, mais aussi avoir suffisamment de connaissances pour juger de la qualité de ce qu’ils produisent.
Regardez, à mon époque, on maîtrisait le calcul mental. Aujourd’hui, si une caissière se retrouve sans calculatrice, elle a du mal à rendre la monnaie. Non pas parce qu’elle est moins intelligente, mais parce qu’elle n’a pas été entraînée à le faire. C’est pareil pour vous : l’IA ne doit pas remplacer votre capacité à réfléchir et à analyser.
Avec la numérisation croissante, pensez-vous que les élèves travailleront bientôt uniquement sur ordinateurs ?
C’est possible, mais il ne faut pas faire du numérique juste pour faire du numérique. Notre-Dame a toujours cherché à équilibrer tradition et modernité. Il y a des éléments du passé qu’il faut préserver, tout en intégrant les avancées technologiques avec discernement.
L’intelligence artificielle, par exemple, est un outil prodigieux, mais elle peut aussi être dangereuse si elle est mal utilisée. Il faut toujours garder un esprit critique. La modernité a du bon, mais elle doit être maîtrisée et mise au service de l’apprentissage, pas le remplacer.
Vous semblez préoccupé par l’évolution des valeurs dans le monde du travail.
Oui, je pense qu’il faut retrouver un équilibre entre l’individu et le collectif. Aujourd’hui, on valorise davantage l’épanouissement personnel, et c’est bien. Mais il ne faut pas oublier que certaines structures, comme une école ou une entreprise, fonctionnent avant tout pour le bien commun.
Les jeunes générations montrent de l’engagement, notamment sur des sujets comme l’écologie, et c’est inspirant.
Mais dans le monde du travail, il y a parfois un déséquilibre. Les chefs d’entreprise ou les directeurs d’école, par exemple, travaillent comme des fous pour faire tourner la structure, et il devient trop facile de leur dire “non”. Il faut retrouver une dynamique où chacun s’investit pour le collectif, sans oublier son bien-être personnel.
En repensant à vos années ici, êtes-vous fier de ce que vous avez accompli à Notre-Dame ?
Je pourrais l’être… Mais ce n’est pas à moi de le dire. J’espère que mon investissement durant ces 12 années laissera une trace. J’ai énormément donné, parfois au détriment de ma propre famille. Mon fils, par exemple, que certains ont peut-être connu ici en sport-études basket, a parfois dû se lever à 5h du matin pour m’accompagner à l’école. Il a vécu cette réalité de près.
Vous avez fait évoluer l’école, c’est évident…
J’espère que cela servira à quelque chose. Mais l’école doit encore relever des défis. L’environnement autour de l’établissement n’est pas toujours sécurisant, et cela inquiète les parents. Pourtant, à l’intérieur, nous mettons tout en place pour assurer la sécurité des élèves, et les travaux en cours renforceront encore cet aspect. Il faut maintenant rassurer les familles pour que l’école continue d’attirer.
Un dernier message pour les élèves et enseignants qui poursuivront après votre départ ?
Continuez à faire de cette école un lieu où la qualité et le bien-être restent une priorité. J’espère que les travaux et les évolutions engagées serviront les générations futures. Et surtout, gardez en tête que l’apprentissage, la mémorisation et l’esprit critique seront vos meilleurs alliés dans un monde où les technologies évolueront sans cesse. ⏹
Ryan M.
Anwar E-F.



DASPA : UNE CLASSE, MILLE HORIZONS
Dans la classe de DASPA, des jeunes originaires de différents pays étudient le français pour mieux vivre en Belgique. Ils apprennent de nouveaux mots chaque jour, échangent sur leurs cultures et se soutiennent. Pas à pas, ils construisent leur avenir dans un nouvel environnement.
Imaginez-vous arriver dans un pays dont vous ne connaissez ni la langue ni les coutumes. Les mots, les visages, les habitudes vous sont tous étrangers. Chaque mot que vous entendez paraît difficile à comprendre, et même demander un verre d’eau devient un défi. Pourtant, petit à petit, l’apprentissage commence : on écoute, on répète, on fait des erreurs et puis on recommence. Un jour, sans même s’en rendre compte, on parvient à comprendre et à communiquer. C’est la réalité des élèves de la classe de DASPA.
Un enseignement au-delà des mots
Il est difficile d’arriver dans un pays sans maîtriser la langue locale. La classe de DASPA est bien plus qu’un simple endroit pour apprendre : c’est un espace où on peut avancer ensemble, s’adapter à une nouvelle culture et se construire un avenir. Chaque jour, les cours sont structurés par des exercices de vocabulaire, des discussions et des moments d’échange, ce qui renforce la confiance des élèves.
Chaque élève de cette classe, âgé de 12 à 18 ans, a un parcours qui peut être différent et parfois bouleversant. Il y a des personnes qui ont quitté leur pays dans des conditions difficiles, et l’une d’entre elles ne connaît même pas sa date de naissance. Néanmoins, malgré les difficultés, elles continuent d’avancer ensemble, unies par le désir d’apprendre et de s’intégrer.
En plus de proposer des leçons de langue, le DASPA encourage la solidarité et la découverte des cultures. Chaque personne partage son histoire : certains utilisent des mots de leur langue maternelle, d’autres partagent les coutumes de leur pays d’origine. On écoute des chansons italiennes, on explore la musique marocaine et on discute des plats traditionnels qui évoquent leurs pays d’origine. Cet enrichissement mutuel crée une ambiance bienveillante où tout le monde trouve sa place et apprend à s’ouvrir aux autres.
Des aspirations empreintes d’espoir
Même si les premiers mois sont souvent difficiles, les progrès sont indéniables. Des élèves, qui sont arrivés sans savoir parler, sont maintenant capables de parler et de comprendre leurs cours. Leur objectif ? Rejoindre l’enseignement général, continuer des études et réaliser leurs aspirations. Certains rêvent de devenir infirmiers, avocats ou même d’étudier à Oxford!
La classe de DASPA offre aux élèves de nouvelles perspectives grâce à l’accompagnement des professeurs et à leur motivation. Un enseignement qui va au-delà des frontières de la langue et qui permet, progressivement, de s’épanouir dans leur nouvelle vie.
Pour que cette intégration soit pleinement réussie, il est nécessaire que les élèves des autres classes les comprennent et les soutiennent. Plutôt que de les blesser par des insultes, il est important que tout le monde fasse preuve d’empathie et les encourage dans leur apprentissage. Car en travaillant ensemble, nous pouvons bâtir un avenir plus solidaire et respectueux ! Et si nous étions à leur place ? ⏹
Aruzhan R., Asma Y.


« Je vais mieux », et je serai heureux !
Est-ce que les problèmes qui nous tombent dessus sont éternels ?
Peut-on s’en sortir sans aide ?
Jean a vu sa vie basculer du côté obscur. En pleine dépression, il pense ne jamais pouvoir s’en sortir : entre problèmes de santé et problèmes familiaux, il ne voit plus la lumière au bout du tunnel. Mais totalement désespéré, il se laisse tenter par certaines pratiques auxquelles il ne s’était encore jamais adonné. Le voici qui apprend à apprécier chaque petit effort qu’il réussit à faire, lui qui avait tellement honte de demander de l’aide…
Le livre de David Foenkinos est un excellent moyen pour relativiser et se rendre compte que chaque problème qui nous paraît insurmontable finit par passer et laisser place à quelque chose de meilleur.
Il nous aide à nous rendre compte que tout s’arrange avec du temps et de la patience. J’ai beaucoup aimé cette lecture. Car malgré l’environnement triste du début, l’auteur parvient toujours à glisser des touches d’humour qui m’ont bien fait rire. Vous cherchez un livre à la fois profond et léger ? Foncez !
Kawthar H.
“Arcane”, une série aux petits oignons !
”Arcane” parle de la vie entre une ville appelée Piltover et ses bas-fonds, Zaun. Elle commence sur le pont qui relie Piltover à Zaun. Une voix d’enfant surgit de nulle part, elle chante sur le pont jonché de corps et de flammes. Sa grande sœur lui tient la main.
Il s’agit de Vi et de Powder, enfants des bas-fonds qui cherchent désespérément leurs parents, après une révolte très vite étouffée de Zaun. Elles finissent par retrouver les cadavres de leur père et de leur mère. Vander, un ami proche de la famille, va les recueillir.
Quelques années plus tard, nous retrouvons Vi et Powder adolescentes, avec des amis. Ce petit groupe de rebelles court sur les toits de Piltover, préparant un cambriolage dans la maison d’un élève d’un grand scientifique. Suite à ce casse, les deux sœurs sont séparées et vont se rapprocher de toutes sortes de personnages. Pour chacun d’entre eux, des lots de drames en plus. Qui rendent l’histoire encore plus intéressante…
Liste des personnages importants
Jinx/ Powder, doublée par Ella Purnell : sœur de Vi, fille adoptive de Vander et ensuite de Silco.
Vi, doublée par Hailey Steinfeld : grande sœur de Powder, fille adoptive de Vander et amie de Caitlyn.
Vander, doublé par J.B. Blanc : père adoptif de Vi et Powder.
Silco, doublé par Jason Spisak : père adoptif de Jinx et chef d’un cartel de drogue, le chimer.
Jayce, doublé par Kevin Alejandro : élève de Heimerdinger et meilleur ami de Viktor.
Viktor, doublé par Harry Lloyd : meilleur ami de Jayce et assistant de Heimerdinger.
Heimerdinger, doublé par Mick Wingert : scientifique et conseiller de Piltover.
Mel, doublée par Toks Olagundoye : fille de Ambessa, conseillère de Piltover et une des fondatrices de Piltover
Ambessa Medarda, doublée par Ellen Thomas : mère de Mel et générale de guerre de Noxus.
Caitlyn, doublée par Katie Leung : fille de la conseillère Kassandra Kirammane, snipeuse chez les pacifieurs (police de Piltover) et amie de Vi.
Ekko, doublé par Reed Shannon : chef des lucioles et ami d’enfance des deux sœurs
Au départ, un jeu vidéo
Pour rappel, la première saison de cette série est sortie le 6 novembre 2021, avec 9 épisodes de 40 à 50 minutes. Elle s’inspire du jeu vidéo “League of legends”, un jeu de type MOBA (multiplayer online battle arena). Une partie se déroule donc dans une arène où deux équipes doivent détruire la tour de leur adversaire. Un jeu où vous pouvez incarner le personnage de votre choix. La série est une collaboration avec les créateurs de ce jeu, Riot Game, de Fortiche Production et de Netflix.
Une remarquable adaptation !
Les dessins, la musique, l’histoire : tout dans cette série est magnifique! Les créateurs s’organisent pour que nous ayons le meilleur visionnage, en nous donnant des frissons, de la joie, de la tristesse, de la colère et même du dégoût. Tout cela grâce à leur travail plus que remarquable.
Alors, cher lecteur, si vous voulez passer un bon week-end à découvrir un univers de plus en plus étonnant, je vous conseille donc de regarder “Arcane”.
Vous ne le regretterez pas! ⏹
Jade P.
Source des images ci-dessous : Pinterest


Comment bien gérer le stress dans la vie quotidienne ?
Aujourd’hui, tout le monde parle du stress. Les grands en souffrent, mais les enfants aussi ! À l’école, on doit bien travailler, être concentré et parfois, c’est trop. Madame Petit-Barreau, enseignante à l’IND, nous explique comment mieux gérer notre stress.
Vous avez dit « stress » ?
D’après Madame Petit-Barreau, le stress, c’est une réaction physiologique face à des stimuli trop nombreux. Un peu de stress, ça peut être bien, car ça motive. Mais quand il devient trop fort, on peut se sentir mal, avoir peur de ne pas y arriver et perdre confiance en soi. Aux yeux de l’enseignante, le monde est devenu inhumain. Aujourd’hui, tout va très vite, et même les élèves ont beaucoup de pression. “Est-il normal de demander à des enfants de rester assis toute la journée et d’être attentifs de si longs moments ?”, se demande-t-elle.
Un apprentissage essentiel
L’enseignante pense qu’on devrait apprendre à gérer le stress à l’école. “Si les enfants savaient comment être plus positifs et ne pas se laisser envahir par le stress, ils seraient plus tranquilles en grandissant et la société irait mieux.” Elle rappelle aussi que le stress des parents joue un grand rôle : “Quand un parent est stressé, il transmet cette énergie à son enfant, même sans le vouloir.”
Comment apprendre à se sentir mieux ?
Pour ne pas se laisser envahir par le stress, il y a des astuces. Par exemple, respirer lentement et calmement (on appelle cela la “cohérence cardiaque”), faire de la relaxation ou même de la méditation. Madame Petit-Barreau recommande aussi d’écouter des choses positives : “Notre cerveau garde en mémoire tout ce qu’on entend, même si on ne fait pas attention. Si on écoute trop de mauvaises nouvelles, notre stress augmente sans qu’on s’en rende compte.”
Changer quelques habitudes pour aller mieux
Pour réduire le stress, madame Petit-Barreau conseille encore de bien s’occuper de soi : faire des activités qui détendent après l’école ou le travail, éviter trop de café, de thé ou de sucre et boire des tisanes calmantes comme la passiflore ou le tilleul.
Le stress fait partie de la vie, mais si on apprend à le maîtriser dès l’enfance, il sera plus facile à gérer plus tard. Enseigner ces astuces à l’école pourrait bien aider tout le monde à être plus serein. ⏹
Asli A.
Source des illustrations ci-dessous : depositphotos


Warhammer 40k : plongée dans un univers méconnu
Plongez dans un univers où l’héroïsme côtoie l’horreur, où des légions de guerriers galactiques s’affrontent pour la survie de l’humanité… Bienvenue dans Warhammer 40,000 ! Bien plus qu’un jeu : une passion épique, créative et stratégique. Que vous soyez attiré par l’histoire riche, les figurines à peindre ou les batailles intenses, il y a une place pour vous dans ce hobby captivant. Votre aventure commence ici !
LES PREMIERS PAS
En premier lieu, renseignez-vous dans votre magasin le plus proche, généralement une boutique du nom de Warhammer. A l’intérieur, vous trouverez de la peinture, du matériel ,etc . Plusieurs étapes s’offrent à vous : déjà, discuter avec votre vendeur de la myriade de styles de figurines différentes. Il vous faudra parler du matériel, que ce soit pinceaux, peinture, accessoires…
Le plus important : RENSEIGNEZ-VOUS !
Ne commettez pas l’erreur d’acheter de mauvaises figurines trop datées ou du matériel inutile ou encore de mettre de trop grosses sommes dans des sites de revente tiers. Pour vous lancer, fiez-vous à vos goûts, ne cherchez pas les figurines les plus fortes. La priorité : que cela vous plaise. Achetez les figurines que vous trouvez belles. Attention, il faudra néanmoins y mettre le prix : ce n’est pas un hobby qui est accessible à tout le monde.
COMMENCEZ A PEINDRE
Retournez à votre magasin et dites au vendeur que vous voulez commencer à peindre. Sachez que vous pourrez passer la journée là-bas et qu’on vous apprendra les bases de la peinture.
Bien sûr , ce n’est qu’un début : si vous voulez vous améliorer, vous pouvez et même devez chercher sur internet, sur YouTube, des tutos ou des personnes pouvant vous aider. L’erreur serait de vous comparer aux professionnels : cela reste avant tout un hobby, chacun à son niveau ! Moi-même, qui peins depuis 3 ans, n’ai pas le niveau d’un peintre pro mais je suis satisfait de mes créations. Et c’est là le plus important : il faut être content de ce que l’on fait et ne pas placer un objectif trop compliqué.
SUR INTERNET
Plus haut je vous ai dit de vous inspirer de certaines sources sur internet. Mais le monde francophone compte aussi de nombreux talents et des communautés à suivre.
Tout d’abord, la communauté du steamer Sébastien Ferez – connu sous le nom d’Alphacast – est assez conséquente. Ferez est connu pour peindre et être un joueur invétéré de plateau. Sa bonne humeur sera communicative pour tout débutant. Alphacast a d’ailleurs réussi l’exploit de créer une série de vidéos assez courtes pour introduire le wargame à tout débutant.
Cette fois-ci, côté féminin, on se tourne vers Claudia Fontarensky, aussi appelé Pressea. Plus jeune que son collègue, dotée d’une énergie quasi solaire, elle est une fan et une « professeure » de premier plan pour toute personne voulant s’intéresse à l’histoire de warhammer ou à la peinture.
LES RACINES DE WARHAMMER
Pour conclure cet article, j’aimerais parler d’une notion qu’on oublie un peu trop vite quand on s’aventure dans un nouvel univers assez conséquent : son histoire (ou, dans un langage un peu plus du cru de la communauté, « le lore »). Je ne vais pas m’éterniser sur ce point mais pour que vous aimiez vos figurines, il faut que vous aimiez leur histoire, leur background. Vous vous en doutez, il y a de la matière ! Vous pourrez passer du roman aux magazines en passant par les sites internet.
Par exemple, vous avez une série gargantuesque de livres sur l’une de warhammer 40k. Ou encore chaque mois sort un magazine ayant pour nom « Le white dwarf » ; son contenu est large et très intuitif.
L’ADAPTATION A L’ECRAN
Comment parler d’un univers aussi massif sans évoquer son adaptation à l’écran de jeux ?
Ce chapitre est bien sûr pour les plus investis ! Je commencerai par citer l’excellent jeu « Dawn of war » ,un jeu de stratégie à dé-gu-ster entre amis . Pour les plus récents, on peut regarder « Space marines 2 , »qui a été un franc succès et se présente comme une porte d’entrée pour de nombreuses personnes n’ayant jamais touché à l’univers. On peut aussi parler de la série « Amazon, secret level »,une série dont chaque épisode est un univers connu de la culture geek… Eh bien, warhammer l’a aussi ! Donc, si votre porte d’entrée, ce sont de belles images, ceci est fait pour vous ! ⏹
Andrea D.



